Après des négociations prolongées, la COP 16 sur la diversité biologique a abouti à un compromis sur le financement du cadre de Kunming-Montréal. Parmi les mesures clés : la création d’un fonds alimenté par les entreprises exploitant les données génétiques, un engagement de 200 milliards de dollars pour les objectifs financiers, et un mécanisme de suivi de la mise en œuvre.
Du 21 octobre 2024 au 1er novembre 2024, la 16ème Conférence des Parties (COP) à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique s’est déroulée. De nouvelles discussions se sont ouvertes du 25 au 27 février 2025, faute d’accord sur le financement en faveur de la biodiversité lors de la première session.
Pour rappel, cette COP avait pour principal objectif de renforcer et d’accélérer la mise en œuvre du cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal adopté en 2022, lors de la COP 15.
Pour en savoir plus sur la COP 16 et ce cadre mondial pour la biodiversité, la CPME a élaboré une note de décryptage, à télécharger ci-dessous. L’objectif ? Rendre compte de l’importance des COP et de leur impact sur les TPE-PME.
Concernant les résultats de la COP 16, un compromis a finalement été trouvé par les Etats parties, dont les principales modalités sont la :
- création d’un fonds abondé par les entreprises faisant des bénéfices grâce aux données génétiques numérisées provenant de la biodiversité (concerne principalement les secteurs du cosmétique ou pharmaceutique)
- création d’un fonds de 200 milliards de dollars pour permettre l’atteinte des objectifs financiers fixés par le cadre de Kunming-Montréal
- mise en place du mécanisme de suivi de mise en œuvre du cadre de Kunming-Montréal et de ses objectifs
