Elections législatives et SMIC à 1600 € : la CPME sonne l’alerte

17/07/2024

A l’issue du second tour des élections législatives, la CPME a alerté dans les médias quant à la perte de croissance générée par ce contexte instable et quant aux conséquences désastreuses de l’augmentation du SMIC à 1600€ nets, une des mesures phares du Nouveau Front populaire.

 

Au lendemain du second tour, François Asselin s’est exprimé sur France info sur l’avenir économique au lendemain des résultats des élections législatives. « Nous, entrepreneurs, avons besoin de stabilité, de lisibilité, de visibilitéOn se retrouve dans une situation démocratique où on a perdu les trois. En matière économique, on a besoin de cela pour investir, pour embaucher, pour recruter. » a-t-il expliqué.

 

Concernant l’augmentation du SMIC à 1600 euros net,  « cela va fragiliser notre économie », a-t-il affirmé. En cas d’abrogation de la réforme des retraites, autre pilier du programme du NFP, il craint « une réaction immédiate » des marchés.

 

« Lorsque vous faites 1% de marge, ce qui est le cas de secteurs comme les services à la personne, la sécurité, c’est la faillite annoncée ! » a tonné François Asselin au journal de 20h de France 2 le 10 juillet (aller à 5.50)

 

Dans Le Figaro, il a affirmé, à propos de la perte de croissance des entreprises : « La dissolution a fait perdre un trimestre de croissance à la France, du fait de la perte de confiance des consommateurs et des entrepreneurs dans l’économie. »

 

Eric Chevée a partagé son inquiétude sur la revalorisation du SMIC à 1 600 euros dans Le Parisien : « Il y a une très très grande inquiétude chez nos adhérents. Beaucoup ont des modèles économiques qui ne leur permettent pas de suivre financièrement. », et a relayé l’inquiétude des chefs d’entreprise face à l’avenir économique du pays hier dans Les Echos.Jean-Eudes du Mesnil est revenu sur : l’attentisme économique, la disparition des offres d’investissement et de recrutement, l’augmentation massive du SMIC et le test PME. Il a notamment estimé que l’augmentation du SMIC était « irréaliste au regard de la situation actuelle des finances publiques » :